Les deux camps n’arrivent pas se mettre d’accord sur ce que doit être la répartition des postes entre les deux coalitions. Pas question côté FCC, largement majoritaire dans les deux assemblées, de concéder aux pro-Tshisekedi plus de 24% des postes ministériels, quand ces derniers en réclament 45%, avec pour argument « qu’un poste de président » devrait peser « plus » dans les négociations que « quelques députés », explique l’un des négociateurs.
Une pierre d’achoppement de plus en tout cas dans des discussions déjà bien difficiles. « Nous n’en sommes pas à la rupture, mais nous sommes bloqués », reconnaissait mercredi l’un des négociateurs du président Tshisekedi tout en accusant ses partenaires d’« entraver » les discussions avec des « manœuvres dilatoires » et de « refuser de céder » la moindre parcelle de pouvoir.
Bref, des positions encore très éloignées. Sans oublier l’épineuse question des postes régaliens, revendiqués par les deux camps, qui augure là aussi de tractations houleuses et n’a pas encore été abordée.