Pas de transparence dans la gestion de Cohydro selon une ONG américaine

L’entreprise Congolaise des Hydrocarbures Cohydro manque de transparence dans la gestion de ses ressources. C’est ce qui est contenu dans un rapport publié le mercredi 28 juin dernier à Kinshasa par l’’ONG internationale américaine Natural Resource Governance Institute (NRGI).

«L’entreprise publique Cohydro est classée parmi les 10 dernières des 74 entreprises publiques évaluées dans le cadre de l’indice. Elle ne possède pas de site Internet fonctionnel, et aucun rapport financier annuel n’est disponible au public. Les règles régissant la relation fiscale entre le gouvernement et Cohydro sont vagues, et les règles sur la manière dont Cohydro doit vendre sa part de production ou le pétrole collecté auprès de partenaires sont quasi-inexistantes. Le Parlement n’est pas obligé de surveiller l’entreprise, et il n’existe aucune exigence d’audit indépendant des entreprises appartenant à l’État de la RDC. Le secteur en grande partie non développé du gaz et du pétrole de la RDC affiche des résultats encore plus médiocres, obtenant une note de 25 points sur 100, ce qui le classe 84e sur les 89 évaluations réalisées. Ce résultat est renforcé par le manque de transparence dans la gestion des recettes», indique ce rapport.

L’Indice de gouvernance des ressources naturelles est la somme totale de 89 évaluations spécifiques au  secteur dans 81 pays (dans huit pays, NRGI évalue à la fois le secteur minier et le secteur du gaz et du pétrole), formulé en utilisant un cadre de 149 questions vitales auxquelles 150 chercheurs ont répondu en s’appuyant sur près de 10 000 documents. Pour chaque évaluation, NRGI a calculé une note composite en utilisant les notes de trois composantes de l’indice.

–           La réalisation de valeur : couvre la gouvernance d’allocation des droits d’extraction, d’exploration, de production, de protection environnementale, de collecte des recettes et des entreprises appartenant à l’Etat.

–          La gestion des revenus : Englobe la budgétisation nationale, partage des recettes provenant des ressources naturelles au niveau régional et les fonds souverains.

–          Les conditions générales de gouvernance : Cette composante s’appuie sur les recherches existantes pour jauger le cadre de la gouvernance dans son ensemble.

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