Intervenant sur le rôle de la société civile dans la promotion de l’éducation des enfants et la lutte contre les antivaleurs dans le milieu scolaire, ce mercredi 30 août 2017, dans le cadre de la campagne pour la lutte Contre le monnayage de l’enseignement en République Démocratique du Congo, Jonas Tshombela, Coordonnateur National de la Nouvelle Société Civile Congolaise, a fustigé le génocide qui se perpétue actuellement dans le système éducatif congolais.
Il a en outre signifié que « l’école n’est pas un lieu de business mais plutôt un endroit ou les enfants doivent acquérir une base pour la vie leur vie »
Pour cet acteur de la société civile, le système éducatif congolais présente un bilan sombre et ténébreux caractérisé, sur le plan qualitatif, par un enseignement en rupture avec les techniques actuelles de pédagogie et, sur le plan quantitatif par un corps enseignant vieillissant et paupérisé.
Jonas Tshombela a insisté sur « beaucoup des programmes dans les écoles, ne répondent plus aux techniques actuelles d’enseignement. Il doit y avoir réadaptation du programme, car l’inadaptation remarquée actuellement fait que les écoles deviennent de centre des marchés et des ventes de services de mauvaise qualité ».
« la campagne, lancée par l’association des jeunes pour l’éducation tombe à point nommé car elle sensibilise la population contre le monnayage de l’enseignement à quelques jours de la rentrée scolaire.
Pour rappel, l’association des jeunes pour l’éducation a lancé depuis samedi 26 août 2017, une vaste campagne sous le thème « École eza monbongo » te dans le but de lutter conte le monnayage de l’enseignement en RD Congo. Cette campagne programmée pour 4 mois est axée sur 4 principales activités à savoir : l’enquête sur terrain, la plaidoirie, le monitoring et la sensibilisation.
La conférence débat de ce mercredi 30 août entre dans le cadre de l’axe « sensibilisation » et vise à en croire, Serge Bondeli, Secrétaire Général de cette association, à rappeler le grand rôle que la société civile doit jouer dans un Congo qui danse au rythme de la corruption du haut sommet jusqu’à la basse classe.
Par :AMN