À peine rentré au pays après son séjour aux États-Unis, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a remis sur la table l’affaire du décès du général Delphin Kahimbi. Il a évoqué la thèse de la mort par pendaison.
Selon Jolino Makelele, porte-parole du gouvernement, Félix Tshisekedi a évoqué cette probabilité, vendredi 6 mars, au Conseil hebdomadaire des ministres. Les éléments en possession du chef de l’Etat indiquent bien « qu’il s’agit d’une mort par pendaison », a déclaré Jolino Makelele. Néanmoins, là n’est pas encore la conclusion définitive de l’enquête qui, à la demande du président de la République lui-même, doit se terminer rapidement, afin de soulager la famille éplorée.
Que dire alors de l’autre version, la première et celle de crise cardiaque entendue le jour du drame ? Ce jour-là, répondant au cellulaire personnel du général Delphin Kahimbi, celle qui s’était présentée comme sa veuve, au nom de Brenda Kahimbi, avait répété cette version à plusieurs médias internationaux.
Une enquête indépendante
Le président Félix Tshisekedi indique, selon les termes du communiqué, « avoir diligenté une enquête indépendante, à l’initiative de la Monusco », sans plus de précision.
Le corps du général Delphin Kahimbi est à la disposition de la Justice militaire, a rassuré de son côté le porte-parole du gouvernement qui a déclaré que la police scientifique participe à l’enquête.