Plusieurs soupçonnés de trahison à l’égard du Raïs, l’Inspecteur Général de la Police Charles Bisengimana, en séjour actuellement en Europe pour raison de santé d’après ce qui est écrit dans sa feuille de route. Cependant, l’homme surprend tout le monde dans les capitales occidentales, l’Inspecteur Général fréquente les anciens généraux de Mobutu, ses anciens amis de la Garde Civile hostiles au régime de Kinshasa. En essayant de remonter l’histoire pour comprendre ce comportement bizarre du dernier défenseur du Temple de Kingakati, il semble que le divorce entre Bisengimana et Kabila Joseph remonterait juste après la nomination des grades.
L’inspecteur Général Charles Bisengimana l’aurait fait express de s’absenter le jour de la cérémonie au boulevard triomphal. Mais Ce qui est grave et considéré comme un défi contre le pouvoir en place, le général aurait porté le galon du Lt général 3 étoiles au lieu de 2 étoiles telle que la commission présidée par Oleko lui avait attribué. Convoqué à la cité de l’OUA sur cet acte, le général n’a même pas eu le temps d’exposer ses défenses, qu’une pluie des coups s’était abattue sur lui.
Le visage d’une grande tension nerveuse, « Joseph Kabila est allé loin cette fois-ci », murmurait-il aux oreilles du Général Baruku. Ne pouvant plus se retenir dans leur rancœur envers le Raïs, jouer à l’hypocrisie dans un semblant d’attachement devenait impossible, l’Inspecteur Général Bisengimana et son adjoint chargé des opérations à l’IG, le commissaire général Benjamin Alongaboni se sont décidés de se retrancher en Europe.
Les signaux rouges se rapportant à la présence de ces deux généraux à Paris et Bruxelles sont déjà perçus dans plusieurs chancelleries diplomatiques. Ces deux officiers, gardiens du temple, en intelligence avec l’Eupol et Eusec, auraient résolu de livrer la ville de Kinshasa aux populations congolaises en cas d’une révolte. IPKIN commandé par Oleko n’a même pas 200 hommes pour sécuriser la ville de Kinshasa, seul DLKG (District de la Lukunga), en tête le général Célestin Kanyama Cishiku serait attaché aux ordres de l’IPKIN.
La majeure partie de la police contrôlée par les anciens éléments de la Garde civile dépend de l’IG, donc sous le contrôle de Bisengimana. L’homme aurait tout préparé avant son départ, une bombe à retardement serait placé sous les pieds du Raïs, Kinshasa fonctionnerait à un piège contre le pouvoir en place. Un simple battement de l’aile du papillon peut provoquer un ouragan dans toute la ville, André Kimbuta le sait ! Raison pour la quelle il se plaint à la longueur de la journée du manque d’effectifs au sein de la Police pour sécuriser les assises des concertations.