Apres près de 20 ans de présence des casques bleus sur le territoire congolais, divers malendus persistent. C’est ce que pense Andre-Alain Atundu, communicateur du Front Commun pour le Congo (FCC).
Pour ce cadre de la famille politique de Joseph Kabila qui s’est exprimé jeudi 5 décembre devant la presse à Kinshasa, cette présence est considérée comme une troupe d’occupation agissant en pays conquis, soit elle est soupçonnée d’être instigatrice de la prolongation de la guerre pour un agenda caché.
André-Alain Atundu demande au président de la République de repondre aux exigences de la population qui a organisé des manifestations pour exiger le retrait de la Mission des Nations Unies pour la Stabilité du Congo (MONUSCO), accusée de passivité et de complicité avec les rebelles ougandais des ADF.
» Il apparaît aujourd’hui que la Monusco a tort de n’avoir pas donné une suite appropriée chaque fois que le Président Kabila alors chef de l’État faisait une requête dans ce sens. Il appartient donc au Président Tshisekedi, chef de l’État et commandant suprême de toutes nos forces, de traduire adéquatement cette exigence des populations Congolaises par des actes de souveraineté capables d’apaiser la tension dans les régions du Kivu », a tranché Alain André Atundu.
Par la même occasion, il a appelé le gouvernement de mener en urgence des concertations pour arracher un calendrier de retrait des troupes de la Monusco, en reponse au cri de détresse des populations de l’Est traumatisées par les affres de la guerre.