Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC et à la tête des renseignements militaires du pays, fait l’objet d’une enquête interne pour laquelle les raisons officielles demeurent encore inconnues.
Le général Delphin Kahimbi a été suspendu de ses fonctions, affirment plusieurs sources, de la présidence aux chancelleries occidentales. L’armée n’a rien annoncé officiellement. Delphin Kahimbi, c’est l’un des proches de Joseph Kabila, et il est resté chef des renseignements militaires malgré l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, comme la plupart des responsables des services de sécurité. Il n’est le seul général à avoir été convoqué. Mais cette suspension fait déjà beaucoup de bruits sur les réseaux sociaux.
Ce sont sans doute les États-Unis qui ont été les plus prompts à réagir, avant même l’annonce officielle. L’information est allée très vite, de l’ambassadeur à Kinshasa au secrétaire d’État en charge de l’Afrique qui sur Twitter s’est dit ravi de « voir le gouvernement de la RDC prendre des mesures pour mettre fin à l’impunité ».