Le mardi 25 mai 2017 à Kinshasa, a vu le lancement du projet CV4C ou « Voix des Citoyens pour le changement ». Ce projet vise à former et à impliquer les agriculteurs et la société civile dans la gouvernance forestière.
Ce projet financé par l’Union européenne à hauteur de 6,25 millions d’euros est géré par le Centre pour le développement international et de formation de l’Université de Wolverhampton en Angleterre. Il a aussi pour mission la gestion durable des forêts du bassin du Congo.
«Nous allons former [les agriculteurs] dans la manière de détecter les indications forestières. Ça signifie qu’une femme qui va au champ, si elle constate qu’il y a un bois qui a été coupée, doit savoir si ce bois a été coupé légalement ou pas parce que la loi dit que lorsqu’un bois est coupé, automatiquement il reçoit un marquage, pour qu’on le retrace », détaille Me Essylot Lubala, coordonnateur de l’Observatoire de la Gouvernance Forestière, qui exécute le projet en RDC.
Les acteurs non étatiques, c’es-à-dire la société civile et les peubles autochtones, seront formés pour pouvoir identifier les infractions commises dans l’exploitation forestière afin d’en informer l’Observatoire de la Gouvernance Forestière.
Le projet CV4C va être réalisé dans cinq pays du bassin du Congo à savoir le Congo, le Cameroun, la RCA, le Gabon et la RDC.
Ce projet bénéficie également du soutien financier des gouvernements américain, britannique et norvégien par l’intermédiaire de l’USAID, du DFID et du NCFI.