Les médecins, les magistrats et les Professeurs d’Universités accusent le gouvernement de mauvaise volonté. Pour ces trois syndicats, la grave crise sociale que connait la RDC ne fait que s’amplifier chaque jour et compromet la paix, la sécurité, la situation économique et financière.
« Le non-respect systématique des engagements pris et la violation constante de la constitution et des lois de la république, par ceux-là mêmes à qui le Peuple congolais a confié l’impérium, mine sérieusement notre processus démocratique et annihilé de ce fait tout espoir d’un développement durable », soutiennent ces trois syndicats qui incombent la totalité de responsabilité au gouvernement. Car, ce dernier s’est permis de s’entendre avec une seule plateforme syndicale. Face donc à cette situation confuse et malsaine, les médecins, les magistrats et les professeurs des universités de l’État dénoncent et rejettent tout séditieux qui viole la loi financière 2017 dans ses dispositions relatives à leurs rémunérations.
Ces trois syndicats exigent du gouvernement, l’application intégrale des dispositions de la loi financière 2017 relatives à leurs rémunérations qui, du reste, protègent tant soit peu leur pouvoir d’achat. Faute de quoi, le Synamed, le Synamac et la Rapuco se réservent le droit de saisir les cours et tribunaux et rendent le gouvernement de la RDC seul responsable de toutes les conséquences inhérentes aux actions syndicales qui ont déjà commencé et qui risquent de s’étendre sur l’ensemble du territoire national.
Par: AMN