Evasion à la prison de Beni

L’évasion de la prison centrale de Kangbayi de Beni a entrainé la libre circulation des détenus jugés « dangereux » par les autorités judiciaires.

Au moins 150 présumés Maï-Maï et une quarantaine de présumés ADF se sont évadés au cours de l’attaque de la prison centrale de Kangbayi de Beni. Tous ces détenus étaient poursuivis par la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu pour des infractions de participation à un mouvement insurrectionnel, complicité  ou participation aux massacres de Beni et crimes de guerre, indiquent les sources judiciaires.

Les mêmes sources renseignent que Zacharia Suleyman Alias Bonge La chuma et Winnie Mundeke présentés  par la justice militaire comme instructeur et commandant en charge des renseignements de l’ADF se sont également évadés.

Suite à ces évasions, plusieurs personnes s’inquiètent au sujet du « bon déroulement du procès » des présumés ADF et de leurs collaborateurs qui se tient à Beni ville depuis huit mois mois.

La sécurité des magistrats menacée

Plusieurs députés et notables de Beni ,craignent  pour la sécurité des magistrats et des juges civils et militaires  mais aussi  des populations civiles qui avaient collaboré avec la justice pour l’arrestation et la condamnation de certains bandits qui se retrouvent aujourd’hui dans la nature.

Selon des sources sécuritaires,  pendant l’attaque de la prison de Kangwayi de Beni, une vingtaine d’éléments des forces de défense et de sécurité  étaient commis à  la garde de cette maison carcérale.

Des hommes armés  non identifiés ont attaqué dimanche 11 juin la prison centrale de Kangbayi de Beni (Nord-Kivu).

Selon des sources sécuritaires, un groupe d’assaillants  a réussi à libérer 935 prisonniers

 

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