Des militaires bien armés ont été déployés en nombre dans la ville de Goma, qu’ils ont remontés en marchant en colonnes ou à bords de jeeps armées.
L’objectif de cette « marche de dissuasion » des forces armées de la RDC était de « rassurer la population », de lui montrer que l’armée est là, « prête à parer à toute éventualité », a déclaré aux journalistes le colonel Guillaume Ndjike, son porte-parole.
Lundi, une manifestation à l’appel d’un collectif de mouvements citoyens s’était achevée par des pillages de boutiques et de certaines églises fréquentées par des « rwandophones ».
Les manifestants protestaient contre la « passivité » des militaires de la force de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), dont les premières troupes kényanes ont été déployées en novembre à Goma.
Les organisateurs, qui projetaient de mener plusieurs jours de grève générale, ont appelé dans la soirée à la levée du mouvement, mais la plupart des commerces sont restés fermés mardi.