Apparu en Chine, en novembre 2019, la pandémie de COVID19 a infecté plus de 416,686 personnes, et fait plus de 18 589 victimes à travers 197 pays. Pour lutter contre la propagation de la maladie, nombreux pays ont annoncé des mesures de confinement qui pourront conduire au confinement de plus la moitié de la population mondiale. La chine, point de départ de la pandémie, est parvenu à coup de mesures drastiques à contrôler la propagation du virus. Entre-temps, les pays européens ont du mal à contenir le virus, en Italie, le virus a fait plus de 7 500 victimes (deux fois plus qu’en Chine), devenant ainsi le pays le plus durement touché par la maladie. Suivi en nombre de cas par l’Espagne, l’Allemagne et la France. A-t-elle seule, l’Europe compte pour plus de la moitié des cas à travers le monde.
Aux Etats Unis, le nombre d’infectés ne cesse d’exploser, en une semaine ce sont plus de 50 000 nouveaux cas qui ont été enregistrés. L’Etat de New York demeure le plus touché avec plus de 30 800 cas positif. Et le pays, de l’aveu de nombreux experts est en passe de devenir le prochain épicentre de la pandémie, avec le plus important taux de croissance de cas positif dans le monde. Fait, qui est imputable au retard pris par les autorités dans la certification des kits de test de dépistage du virus.
L’Afrique, qui semblait être épargnée au début de la pandémie, a commencé à enregistrer ces premiers cas. Les pays les plus touchés sur le continent, comme l’Afrique du Sud, l’Egypte et l’Algérie ont en moyenne moins de 500 cas positifs. La grande majorité des autres pays ont moins de 50 cas confirmés. Cependant la grande inquiétude, est la capacité du continent à faire face à une propagation rapide du virus, et une subséquente crise sanitaire, d’autant plus que peu de pays sur le continent disposent des moyens nécessaires pour apporter une prise en charge adéquate aux personnes qui seront les plus durement touchées. La deuxième inquiétude c’est le fait que très peu de tests ont été réalisés sur le continent. Or comme le disait le secrétaire général de l’OMS « Nous avons un message simple pour tous les pays : Testez, Testez, Testez. ». Pour une maladie dont 70-80% des personnes porteuses, sont asymptomatique (ne présentent pas de symptômes, ou présentent des symptômes légers), la probabilité d’une propagation silencieuse est très forte, comme le prouve l’explosion des cas aux Etats unis après le début des tests. Il est donc possible qu’en Afrique, que des cas positifs non dépistés soient en circulation et entraînent une transmission communautaire soutenue, à la quelle étape les pays touchés seront obligés de prendre des mesures drastiques de confinement comme en Europe. Le test de tous les cas suspects demeure donc notre premier rempart contre la propagation du virus. Les méthodes de diagnostic les plus utilisées aujourd’hui sont la méthode RT-PCR, qui vise à détecter les traces génétiques du virus à travers une analyse de l’ARN. Ce test nécessite une grande expertise et du matériel médicale spécifique, ce qui fait qu’en Afrique seuls quelques pays disposent des capacités nécessaires pour effectuer le test. La deuxième méthode de diagnostic est celle de la détection des anticorps à travers un échantillon du sérum, ce test est beaucoup plus simple, et ce fait grâce à des Kit de test rapide comme distribués par l’Entreprise Freshvale. Au-delà de leur simplicité, les Kits de test rapide FV-COVID19 sont à ce jour les plus rapides (15 min) et sont utilisés au Japon, en Italie, en Chine et dans de nombreux autres pour accélérer le dépistage à grande échelle du virus.
Les craintes d’une explosion de cas en Afrique sont réelles, et bien qu’une solidarité internationale soit en train de se mettre en place pour pouvoir assister le continent dans l’éventualité d’une telle explosion, il est important que le continent adopte les recommandations de l’OMS et que nos gouvernements entreprennent toutes les dispositions nécessaires pour prévenir une crise sanitaire.