La Voix de Sans Voix (VSV) indignée de la situation de la vente aux enchères d’hommes en Libye et invite l’ organisation des nations unies et l’Union africaine de porter plainte contre la Libye devant la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crime contre l’humanité. Dans son communiqué de presse N°038/RDC/VSV/CE/2017 publié le vendredi 22 novembre, la Voix de Sans Voix pour le Droits de l’Homme (VSV) dit non a la traite et au trafic des êtres humains en Libye.
La VSV a en effet, signifiée que ces migrants africains qui quittent leurs pays à la recherche de meilleures conditions de vie vers l’Europe via la Libye tombent, une fois sans ressources, entre les mains des passeurs qui les vendent aux enchères comme esclaves. Après avoir été vendues, ces victimes sont maltraitées et contraintes à faire des travaux forcés et à exercer diverses activités contre leur gré dans des conditions infra humaines.
Cette ONG qui milite pour la promotion et la protection de droits de l’homme a condamnée avec la dernière énergie la traite des êtres humains qui ne constitue pas moins des pratiques humiliantes, inhumaines et extrêmement dégradantes portant gravement atteinte au droit à la dignité humaine.
Elle rappelle que la Convention des Nations Unies de 2000 contre la criminalité transnationale organisée et le Protocole additionnel contre le trafic illicite des migrants par terre, mer et air, préviennent, répriment et punissent la traite des personnes, en particulier des femmes et enfants.
La VSV a saisit cette occasion pour en appeler au sens de responsabilité des gouvernements africains qui doivent œuvrer de manière à garantir de bonnes conditions de vie à leurs populations notamment l’éducation, l’emploi, le salaire décent, le logement, une bonne alimentation, le respect des Droits Humains, la démocratie , la bonne gouvernance … et le développement de leurs États respectifs pour mettre fin à l’immigration clandestine de leurs ressortissants vers l’Europe et d’autres continents. la VSV exige a ce qu’une enquête internationale indépendante soit diligenté en vue d’établir les responsabilités afin que les auteurs et commanditaires de la traite de personnes soient démasqués et déférés devant la justice pour qu’ils répondent de leurs actes ; et que
la Libye soit poursuivit devant la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crime contre l’humanité.
Par: AMN